L.I

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C’est d’abord une rencontre. La convergence de trois personnalités libératrices d’une énergie conséquente. Elle est ici racontée à travers le prisme de la mythologie urbaine.

Principe de Mythologisation
Le cinéma et la photographie ont souvent été considérés à tort comme la représentation de la réalité. En effet, il n’en est rien. Ces deux médias outils ne sont tout au plus qu’un fragment décontextualisé participant à la pérennisation des nouveaux mythes. Une simple création imaginaire tirée d’éléments du réel. Celui-ci n’existant que sous la forme d’émotions vécues dans le présent découlant d’une action concrète et continue. Fort de ce principe, il est impossible d’exprimer une réalité quelconque dans un espace de démonstration comme une galerie sans rentrer en contradiction avec sa réalité propre. Par conséquent, le graffiti n’est réellement lui-même que dans le seul contexte de la rue. En dehors, le principe de « Mythologisation » s’applique.

Jackie?
Jackie Chan joue donc le rôle d’archétype du héros urbain. Capable de se faufiler, sautiller, esquiver, fureter en exploitant chaque infime parcelle de terrain à son avantage; notre personnage principal s’immisce subrepticement dans l’inconscient pour rappeler que la ville est un territoire d’expérimentation. La réalité n’est pas celle que l’on voit, elle est celle que l’on vit.

Epilogue
S’il est vrai que l’exposition fictive d’un univers est révélatrice d’une volonté de partage, elle n’en reste pas moins la simple addition d’individus seuls confrontés à leurs propres interrogations. Il n’y a donc rien à comprendre de plus que ce que l’esprit est prêt à vivre.